Pourquoi faire un coaching de vie ?

En cette fin d’année qui approche, aussi vite que la multiplication des publicités sur le « Black Friday » reçu ces derniers jours, beaucoup d’entre nous commencent probablement déjà à faire le bilan de cette petite année 2021 (on est d’accord qu’on a connu un peu mieux, n’est-ce pas ?), tout en pensant aux fameuses bonnes résolutions pour 2022. Et plutôt que de vous faire un article listant les meilleures idées d’actions à prendre pour mettre des paillettes dans votre vie en cette nouvelle année, ou au contraire celles à éviter, j’ai décidé de vous partager une expérience de vie, qui je l’espère pourra en aider certain(e)s, ou au moins piquer votre curiosité.  

Tout commence en 2020 avec le 2^e confinement strict au Royaume-Uni qui a eu un réel impact psychologique sur ma petite personne, me faisant pénétrer dans une spirale infernale de remise en question constante, ravivant des blessures et sentiments bien cachés depuis des années, tout en me transformant en une personne qui ne me ressemblait pas. Face à cette dérive, entre heures de travail à n’en plus finir et larmes, il m’était impossible d’imaginer démarrer 2021 sans faire quelque chose. Parce que si on est un minimum honnête avec soi-même, on sait que ce travail ne peut venir que de soi, et pas des autres.

Alors, je démarre 2021 avec une seule résolution : prendre soin moi-même. La première action fut de suivre des méditations guidées pour retrouver calme, sérénité et surtout apprendre à lâcher prise. (Merci encore à @amandine.aloha pour sa bienveillance et son accompagnement). Après plusieurs mois à pratiquer, à trouver un rythme régulier et surtout à percevoir les bienfaits de la méditation (toutes les informations à retrouver dans l’article « Méditer, pourquoi ? » sur le blog en cliquant ici) ; j’ai décidé d’investir en moi-même et pris la fameuse décision de suivre un « coaching de vie » (non, ce n’est un coach sportif, encore moins un truc de charlatan et ce n’est pas condescendant de dire qu’on investit en soi).

Sur presque 12 semaines, et accompagné par Bastien de chez New Earth Energy, j’ai pris le temps de faire une introspection un peu plus approfondie, et de mettre en priorité ma santé mentale plutôt que ma santé physique. Cela n’a pas toujours été simple, car il a fallu mettre le doigt sur certaines problématiques plus profondes, mais j’en suis ressortie grandie et apaisée. Je pourrais parler pendant des heures de ce que cela m’a apporté, ou en écrire des pages et des pages, mais afin de vous faciliter la vie, voici les

5 enseignements majeurs de mon coaching de vie

#1 – Faire de soi sa première priorité

Et cela ne veut pas dire être égoïste, dans le mauvais sens du terme. Au contraire, cela veut dire être capable de faire passer ses besoins avant ceux des autres, pour pouvoir mieux rendre au monde en retour. C’est un peu le mantra de « Il faut d’abord s’aimer soi-même avant de pouvoir aimer les autres ». Beaucoup de personnes ont tendance à faire passer les autres avant leur propre bonheur, pour diverses raisons : parce que cela fait partie de leur personnalité, qu’ils ont peur de perdre l’autre, pour éviter de faire face à ses propres problèmes ou tout simplement par dévotion. Mais un peu comme une entreprise qui voudrait être durable sur le long-terme, le corps humain n’est pas capable de donner sans recevoir durant des décennies. Et j’aime bien la métaphore des vases communicants que mon coach a souvent employé : « Si ton propre vase est vide, comment veux-tu pouvoir donner aux autres ? ».

Et c’est vrai. Un peu comme cette idée de qualité avant la quantité. Cela ne sert à rien de donner de votre temps et de votre personne si vous ne vous donner pas d’abord à vous-même, car la qualité de vos actions sera médiocre. Alors inversons le schéma. Dire « non » n’est pas une insulte. Dire « je ne suis pas disponible maintenant, je te rappelle plus tard » n’est pas une forme de rejet. Dire « je suis désolée, je ne peux pas » n’est pas une forme d’abandon. Dire « non je n’aime pas, je ne suis pas d’accord ou je n’apprécie pas » n’est pas être égoïste. Il est important de normaliser ces phrases pour que chacun(e) puisse se sentir légitime à prendre du temps pour soi et à ne pas endurer des situations difficiles pour faire plaisir aux autres.

Alors oui ce n’est pas facile, surtout si c’est un schéma dans lequel on est ancré depuis longtemps. Mais on ne vous demande pas non plus de changer le monde ou de révolutionner votre vie. Simplement de commencer avec de petites actions telles que : s’obliger à fermer son ordinateur à 18h, prendre 30 minutes par jour pour marcher dehors avec son téléphone coupé, limiter son temps sur les réseaux sociaux, dire juste « merci » quand quelqu’un vous complimente sans chercher à se justifier, prendre le temps de faire des choses qu’on aime au moins deux fois par semaine, etc. Et vous verrez que petit à petit, cela vous fera du bien, que vous prendrez de plus en plus de temps pour vous et que petit à petit, il n’y aura plus de nuage gris ou de fatigue lorsque vous partagerez votre temps avec les autres.

#2 – Accepter que chaque personne a un rythme de vie différent

J’ai souvent entendu des jeunes de ma génération dirent « j’ai 30 ans et je ne suis toujours pas propriétaire » ou « j’ai 30 ans et je n’ai toujours pas de CDI » « ou « je n’ai toujours pas réalisé tel rêve ou telle action ». Comme si la vie était une compétition constante avec les autres. Et on a tous fait partie à un moment donné de ce mouvement de course sans fin. Pourtant, comme chaque être humain est différent sur cette planète, chaque parcours est différent. Parce que les expériences, le passé, l’histoire ou tout simplement la vie de chacun est différente.

Ce n’est pas parce que vous n’avez pas coché une case imposée par la société que vous êtes un(e) raté(é). Ce n’est pas parce que vous n’avez pas réalisé un rêve ou accompli quelque chose à un âge que vous vous étiez inconsciemment fixé que vous ne le réaliserait jamais. La vie est pleine de surprises, d’imprévus, d’inattendus qui viendront toujours perturber vos plans. Mais pour de bonnes raisons (car oui je suis persuadée que rien n’arrive pas hasard). Alors comme dirait Stephen Covey « Vivez votre vie avec une boussole, pas avec une horloge ».

Gardez-en tête vos rêves et vos objectifs, sans date de réalisation ou de péremption. Donnez-vous les moyens de les réaliser, même si cela passe par de petites actions au fur et à mesure de votre vie. Peu importe que cela prenne 1 an, 5 ans ou 10 ans. Ne perdez jamais votre cap. Ne vivez pas une vie pleine de regrets et ne vous comparez pas aux autres car cela ne mène à rien, à part perdre du temps. Concentrez-vous sur vous-même, et avancez en silence, à votre rythme. Et je peux vous assurez que sur le chemin, vous apprendrez aussi à être fier de vous.

#3 – Apprendre à être patient avec soi-même et avec les autres

C’est probablement l’un des enseignements les plus importants qui m’a été confirmé durant ce processus, moi qui ait été une personne particulièrement impatiente dans ma vie. Non pas parce que les autres m’énervaient, mais parce que j’avais des attentes et des exigences souvent bien plus hautes et qu’il m’était difficile de comprendre pourquoi ce n’était pas le cas des autres, surtout dans le domaine professionnel. Mon cerveau fonctionnait (et fonctionne toujours) très vite, je ne comprenais donc pas pourquoi il fallait parfois attendre plusieurs jours pour que d’autres prennent une décision déjà présentée (vous savez, ce qu’on appelle « le temps de réflexion »).

Pourtant la réponse est toute simple, et d’une évidence folle : tout simplement parce que nous sommes tous différents. Et apprendre à être patient n’est pas une marque de faiblesse ou une perte de temps, au contraire, c’est une marque de compassion et de bienveillance. Cela ne veut pas non plus dire tout accepter, mais juste être capable de donner de l’espace et du temps aux autres.

Et inconsciemment, on se rend compte qu’en donnant du temps aux autres on s’en donne aussi. Déjà parce qu’on ne sait jamais, « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », mais surtout car on peut utiliser ce temps d’attente pour autre chose. Par exemple, j’ai mis à profit ce temps de réflexion donné pour travailler sur mes sujets personnels, lire, préparer d’autres projets professionnels en avance. Et de manière assez fluide, le niveau de stress que j’associais à mon travail quotidien à commencer à diminuer. Comme quoi parfois, il suffit de petites choses pour changer son monde. Et la vérité c’est que dans votre quotidien, il y a moins de 5% d’urgence. La majorité des choses peuvent attendre le lendemain, donc vous n’avez pas besoin de vous mettre la pression ou de mettre la pression aux autres. Soyez la tortue dans les Fables de Jean de La Fontaine, je vous rappelle que c’est elle qui gagne la course contre le lièvre.

#4 – Ne jamais abandonner ses rêves

J’aurai probablement dû l’écrire en enseignement numéro 1 ! Mais la vérité est que c’est quelque chose qui est venu plus tard, au cours des différentes séances. Et je crois que l’une questions cruciales (et révélatrices) qui m’a été posé durant ce coaching fut « Si tu avais 5 millions d’euros sur ton compte en banque maintenant, elle ressemblerait à quoi ta vie ? ».

Et c’est fou comme l’esprit revient aux basiques, comme le cœur reprend le dessus et que les choses apparaissent d’une clarté inouïe. En répondant à cette simple question, je me suis revue décrire mes rêves d’enfants et une vie simple, loin de tous artifices inutiles. Et le verbaliser d’abord avant de l’écrire sur un bout de papier m’a aussi permis de réaliser toutes les croyances limitantes et les peurs associées à la réalisation de ces rêves, souvent venues ou créées à travers les autres, les difficultés de la vie ou le manque de confiance en soi.

Mais la vérité est que tout est possible. Ce blog par exemple en est la preuve vivante. Ecrire a toujours été ma passion. Il y a encore un an, je ne pensais pas que cela serait possible pour différentes raisons qui embuaient mon esprit : pas assez de temps, pas assez talentueuse pour écrire des articles qui pourraient potentiellement intéresser les gens, pas capable de tenir sur plusieurs mois ou de gérer un site internet. Et me voilà, presque 6 mois après le lancement du blog, encore en train d’écrire.

#5 – Toujours suivre son intuition

Plein de fois on vous dira que ce n’est pas le bon choix. Plein de fois on vous dira que ce n’est pas bien, qu’il faut être raisonnable, que cela n’a pas de sens, que ce n’est pas possible. Mais pour qui ? Parce que les autres, aussi bienveillants puissent-ils être, vous partagent un avis en se basant sur leurs propres expériences, leurs propres croyances et leurs propres peurs. Mais ils ne sont pas dans votre tête, et encore moins dans votre vie au quotidien.

Peu importe combien de temps cela prendra, peu importe les obstacles rencontrés et si parfois vous doutez : si au fond de vous cette petite voix continue de vous appeler, de vous dire que c’est le chemin à suivre, allez-y ! L’un des (seuls) avantages des réseaux sociaux est de rendre accessible de nombreuses « success story » de personnes qui sont parties de rien et ont bâti leur propre empire en créant quelque chose qui leur ressemblait. Et c’est beau non ? Alors pourquoi pas vous ? Evidemment que cela ne sera pas simple. Cela demandera patience, persévérance, confiance et adaptabilité. Mais je peux vous garantir que le jeu en vaudra la chandelle.

Et toi, tu as déjà fait un coaching de vie ?

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