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Questions de vie

Adieu, Instagram

Cette phrase vous dit peut-être quelque chose. C’est normal, c’était l’objet d’un de mes articles il y a plus de deux ans (« Au revoir Instagram », cliquez ici pour le lire). Mais pour les plus averti(e)s d’entre vous, vous avez probablement remarqué la nuance. Cette fois, ce n’est pas un simple « au revoir » mais bel et bien un « adieu ». Un adieu comme on ferme le chapitre d’un roman amer, d’un épisode de vie peu glorieux ou bien encore d’un plat qui nous a déçus. 

Les raisons qui me poussent à clôturer cette fenêtre virtuelle sur ma vie sont toujours les mêmes qu’en 2022 : trop de temps perdu à scroller d’un contenu à un autre pour occuper l’ennui, parce que je ne l’utilise pas pour promouvoir mon travail et que je n’apprends rien. Sans compter l’impact sur ma santé mentale et les maux de tête qui dérivent de cet abrutissement facile. Instagram ne me sert littéralement qu’à faire passer le temps sans laisser la liberté à mon cerveau de se perdre dans l’ennui. Combler le vide par peur de penser, le comble d’une génération tout entière. 

Évidemment, avant de prendre cette décision pas si invraisemblable (beaucoup d’entre nous n’ont pas de compte sur les réseaux sociaux et s’en portent très bien), j’ai fait quelques petites expériences. Par exemple, j’ai remplacé mon temps de scrollage intempestif au petit-déjeuner par la lecture d’un livre (quel bonheur simple). J’ai laissé mon téléphone dans mon sac pendant des restaurants en famille ou entre amis (la base, non ?). J’ai mis mon téléphone dans une autre pièce passé 22h pour avoir un sommeil plus léger et j’ai observé pendant mes heures d’ennuis. J’ai observé le monde autour de moins dans un constat effrayant : certains sont constamment collés à leur mobile, oubliant la moitié de la conversation que nous entretenions tandis que d’autres essayent d’immortaliser le moment dans une photo ou une vidéo sous le meilleur angle pour le poster après sans même savourer l’instant. Et cela m’a fait peur, une nouvelle fois. Peur d’évoluer dans la superficialité du moment, de perdre l’instant présent, de passer à côté d’une vie derrière un écran. Peur de ne plus me concentrer sur l’essentiel. Peur de voir le temps qui passe et de me dire que je n’ai fait « que ça ».

Alors comme une drogue ou une mauvaise habitude, la manière la plus simple de solutionner le problème est de l’arrêter. Couper court à ce voyeurisme facile et cet algorithme automatisé qui nous fait croire qu’on a un quelconque contrôle. Instagram pour les affaires personnelles, c’est fini. Si je dois y revenir, ce ne sera que dans un but professionnel précis (promouvoir mon nom de plume et mes livres ?) avec une maitrise contrôlée du contenu. 

Et les autres réseaux sociaux dans tout ça ? TikTok, Snapchat et X me sont déjà inconnus. Pinterest restera la mine d’or d’inspirations pour des besoins précis et ponctuels. YouTube restera la seule plateforme que mon cœur acceptera de visionner. Car c’est une source infinie de connaissance, d’informations et de contenu. J’y apprends autant que je ris, j’y écoute autant que je m’instruis, sur des contenus longs et ciblés. La facilité irréfléchie d’Instagram me manquera sûrement, mais l’imagination et la créativité reviendront.  Pour le reste, vous avez mon numéro.

Et vous, que pensez-vous des réseaux sociaux ?

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